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Alexandra

Ecoutez le témoignage d’Alexandra

Ce que j’aime dans l’art, c’est son caractère subjectif. 

Certains verront sur ce cliché, le pas d’une jeune femme avançant vers la vie d’un pas assuré, d’autres, la démarche malhabile de quelqu’un qui se cherche encore.

Moi, j’y vois un détail subtil passé inaperçu pour les spectateurs étrangers à mon histoire. 

Ce petit orteil qui essaye avec force et hardiesse de se hisser au niveau de tous les autres. 

Seul stigmate visible de cette lutte contre cet ennemi invisible. 

Des mois de traitements, d’opérations, de rééducation réduit à la seule expression du plus petit morceau de mon corps. 

C’est aussi ça la vie ; une belle ironie.